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des analo^2:ies avec les productions de Borreman, et des détails qui rappellent Jean Hessels. Un fait est hors de doute : c'est que ces productions émanent d'un même centre et que les traditions étaient tenaces. Est-il étonnant, dans ces conditions, que l'on trouve en Borreman des réminiscences de ses prédécesseurs ? En ce qui concerne Guillaume Hessels, de Louvain, son nom doit être écarté. Il n'existe pas, à notre connaissance, d'œuvre sous laquelle

Fig. 46. Le Père Éternel de neuf anges. Sculpture du musée d'antiquités de Bruxelles. (Hauteur o'"5o.)

on doive placer son nom. En effet, le retable d'Oplinter, que M. Van Even n'hésite pas, sur la foi d'un document d'archivé, à rendre à Hessels, artiste de Louvain, domicilié et travaillant en cette ville, porte les estampilles de la gilde anversoise.

Le retable de saint Léonard, auquel nous faisions allusion précédemment, est de Bruxelles. On sait, en effet, que la fabri- que de l'église de Léau le commanda à Arnould de Diest. Le compte de 1478-79, dit M. Piot, dans sa Notice historique sur la ville de Léau, désigne le sculpteur sous le nom de Aert dy