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de vue de l'âge du bâtiment où elles ont été découvertes^ de la nature même de ces fresques et des documents ou archives concernant l'his- toire de la chapelle de la Leugemcctc, ahstraciion faite diL travail de M. Van Dur se.

Le fait d'avoir institué ces commissions à la suite du travail de M. Van Duyse^ loin de constituer « un événement inouï dans l'histoire de notre Société », n'est que le résultat d'un usage admis chez nous depuis la fondation de notre cercle^ et dont le seul but est de faire appel à l'activité de tous les membres pour obtenir qu'une déclaration collective faite par des personnes compétentes puisse clore définitive- ment nos débats.

M. DE Raadt^ auteur du passage incriminé^ lit la note suivante :

Notre honorable confrère^ M. le chanoine Van den Gheyn^ taxe d'inexactes les affirmations renfermées dans six lignes du procès-verbal de notre séance du 7 mars 1898 (Annales, t. XII^ p. 461). J'y ai pour- tant rendu un compte exact de ce qui s'est passé au Cercle archéolo- gique de Gand^ au sujet du rapport sur les fresques de la Leugemeete et sur le beau travail de M. van Malderghem.

Ce rapport^ la Société gantoise l'a livré à la publicité.

Mais^ en instituant trois commissions à l'effet d'en examiner tous les points^ elle a bien démontré que ses conclusions ne la convainquaient que d'une façon bien incomplète.

Cela résulte^ d'ailleurs^ des paroles mêmes prononcées par M. le cha- noine Van den Gheyn^ dans la séance du 3 janvier de cette année. Après avoir expliqué les raisons pour lesquelles les trois commissions n'avaient pas encore été convoquées, il a exprimé l'espoir de faire, pour l'assemblée de mars^ sur la Lengemeete : tin rapport concluant et définitif (Bulletin du Cercle de G and, 1898^ p. 3).

C'est donc qu'aux yeux de notre confrère le premier rapport était loin d'être concluant et définitif !

Je continue à considérer comme un fait inouï dans l'histoire générale des sociétés savantes la création de plusieurs commissions pour scruter à fond une question traitée par un membre.

Ne vous attendez pas^ messieurs^ à m'entendre discuter ici ce rapport auquel nos excellents confrères gantois^ eux-mêmes^ ont fait un accueil si plein de sage réserve.

Par contre^ laissez-moi répondre sur un point soulevé^ il y a quelque temps^ dans le sein de la Société de Gand. On a déclaré consi- dérer comme réponses insuffisantes^ à certains écrits que vous connaissez^ sur le Goedendag et les l'Vesqucs de la Leugemeete, publiés dans les Anna- les et les Bulletins de cette société^ les notes que M. van Malderghem et