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brillantes festivitçs que nos voisins préparaient pour le couronne- ment de leur jeune souveraine.

Il a été gracieusement ouvert par S. Exe. M. de Beaufort, ministre des Affaires étrangères, qui en avait accepté la présidence.

Le Congrès s'est occupé, tant dans les séances des sections que dans celles de l'assemblée générale, de nombreuses questions con- cernant l'histoire extérieure des peuples, leurs relations diploma- tiques et commerciales.

Ce ne sont pas seulement les événements de l'histoire des grands pays qui ont défrayé ces séances, mais encore ceux qui ont trait au passé et au présent des nations d'Amérique et d'Extrême-Orient, et il était intéressant de voir ces questions exposées par les natio- naux eux-mêmes venus de ces pays.

La langue officielle du Congrès était le français, langue adoptée par la diplomatie. Plusieurs orateurs, néanmoins, ont fait leurs com- munications en langue allemande ou anglaise.

Dans l'une de ses assemblées générales, le Congrès a reçu com- munication de ce qui avait été fait dans les divers pays pour la publication des documents diplomatiques, et il a voté des mesures pour l'impression de ces documents qui constituent une source si importante pour l'étude de l'histoire.

Les circonstances dans lesquelles se tenait le Congrès avaient rassemblé, et nous ont permis de voir, à Dordrecht, une intéres- sante exposition de souvenirs de la maison d'Orange.

Nous signalons aussi aux membres de la Société un petit musée d'archéologie intéressant et peu connu, croyons-nous, qui a été formé dans cette ville.

J. Van der Linden.