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Les pièces sorties de l'atelier d'Alost ne diffèrent de celles de l'atelier de Gand que par la légende de l'avers : + moneta ALOSTENSIS (Voyez fîg. 17).
¥ig. 17.
Le dispositif du lion dans un entourage de six arcs de cercle ivait paru pour la première fois en Flandre sur de superbes gros l'argent de Robert de Béthune (1305-22) ; mais la rareté actuelle le ces monnaies témoigne de leur cours limité. Elles ne paraissent ivoirS: copiées que par Henri VII, comte c Luxembourg, dans
m officine de Poilvache ^ ; par Guillaume I, comte de Hainaut -, et )ar Philippe de Marigny, évêque de Cambrai ^.
Les petits blancs de Louis de Crécy, forgés en énorme quantité, mrent une vogue que seuls les esterlins d'Angleterre et les cavaliers l'argent de Valenciennes avaient atteinte jusqu'alors.
Une trouvaille que mon père acquit en 189 1 chez un bijoutier de îand, mais à laquelle certains indices me font plutôt assigner une )rigine malinoise, réunissait un grand nombre d'imitations du
?/// blanc de Flandre. Avec le désintéressement scientifique qui le caractérisait, mon père a laissé à M. Alphonse de Witte l'hon- leur de publier cette découverte dans la Revue belge de numisma- tique \ Les imitations de la pièce de Louis de Crécy se localisent lans trois régions principales : au sud de la Flandre, en Hainaut et m Cambrésis ; au sud-est, dans les comtés de Xamur et de Luxem-
mrg ; enfin dans les Pays-Bas septentrionaux, en Gueldre, dans j'Overyssel et en Frise. Passons à la description de ces monnaies
itéressantes, sans entrer toutefois dans la minutie des variétés.
R. Serrure, Essai de numismatique luxembourgeoise, p. 25^ n** 26.
R. Chalon, Recherches sîir les mon7iaics des comtes de Hainaut, pi. VII,
^ Ch. Robert, Numismatique de Cambrai, pi. VIII, n" 4.
- A. DE Witte, Trouvaille dite de Gatid, dans la Revue belge de numismatique
1891, p. 457 et suiv.
