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« semblables en tout à celles du iv^ siècle avant J.-C. L'argument a « contrario tiré de Plutarque tombe ainsi de lui-même ».

Parmi les objets usuels qui présentent communément de belles pati- nes, M. de Villenoisy cite tout particulièrement les miroirs dont les surfaces réfléchissantes exigeaient des polissages répétés et dont les gravures fréquentes au revers sont inconciliables avec l'hypothèse d'une laque^ car l'enduit le plus léger aurait fait disparaître ces lignes d'une finesse parfois excessive ; or^ il se trouve que^ tout au contraire^ la patine ne fait souvent que les accentuer.

La conclusion de l'auteur est qu'on peut affirmer hardiment que jamais le patinage ou le laquage du bronze ne fut une pratique suivie des sculpteurs antiques. Tout^ dans leur éducation artistique et tech- nique^ devait les en éloigner.

H. M.