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La Society of antiquartes of London, la Yorkshtrc archéologie al Society et V Académie royale d'archéologie de Belgique accusent réception des Annales.

MM. l'abbé Nickkrs et S. Skghers remercient pour leur nomination respective de membre effectif et de membre associé.

M. Paul Verhaegkn s'excuse de ne pouvoir assister à la séance.

M. Charles Warnant nous remercie des félicitations que nous lui avons adressées à l'occasion de sa promotion au grade de commandeur de l'ordre de Léopold.

M. Paul Rops nous adresse également des remercîments pour la lettre de condoléance que nous lui avons écrite à la suite du décès de son père Félicien Rops.

M. Michel nous adresse la lettre suivante :

« Messieurs ;

» Mon honorable contradicteur M. de Raadt ayant eu l'obligeance de me communiquer les objections qu'il a faites à la date (de 1300 à 13 10) attribuée au manuscrit 334 de la Bibliothèque nationale de Paris^ je me trouve déjà en mesure de répondre quelques mots à ses objections.

» Son premier argument est la présence^ sur les miniatures^ du bacinet à visière. Je pense que vous serez d'avis comme moi que cet argument doit être laissé de côté^ attendu que l'âge de ce casque forme précisément le fond du débat. Ma conviction est que cet armement de tête^ au moins dans la forme où il figure sur les fresques de Gand et sur les miniatures en question^ existait vers 1300. Il faut donc commencer par me con- vaincre de l'âge plus récent du manuscrit par d'autres preuves. Il y a là une règle élémentaire de toute discussion logique et que M. de Raadt semble avoir pour un instant perdue de vue.

» Il objecte ensuite certains ornements. Mais il ne serait pas difficile de trouver des ornements identiques dans des manuscrits différant^ non pas de cinquante ans^ mais d'un siècle et même plus.

» En troisième lieu^ il signale l'absence des ailettes. Il est très vrai que ces appendices étaient en usage au commencement du xiv^ siècle^ mais il est non moins certain que cet usage incommode n'a jamais été univer- sellement répandu, et que^ dans tous les cas^ les ailettes n'ont jamais été appendues qu'au heanme et jamais à la cervelière ni à d'autres coiffures légères. Cet usage a^ d'ailleurs, peu duré.

» Enfin il y a la langue. Pour ceci je me permettrai d'y revenir lorsque