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ab aliquo, fateor me sacramento corporaliter prestito, tibi Bertrando Aniciensi electo domino meo fecisse fidelitatem et hominium ligium, et recognovisse per sacramentum me et successores meos reddituros tibi et successoribus tuis episcopis Aniciensibus Podemniacum et omnia castella mea quæ habeo et tenentur a me infra episcopatum Aniciensem, quoties ea requisieris per te seu per fidelem nuntium tuum. Actum in capitulo Aniciensi, videntibus et presentibus universis canonicis qui tum aderant in Podio, anno ab Incarnatione Domini nostri Jesu Christi, MCCXIII, mense Augusto.


Note. — On prétend que c’est le premier hommage qu’ait prêté la maison de Polignac : 1o parce qu’on n’en trouve pas d’autre avant celuy-là ; 2o parce que celui qui le fait oblige ses successeurs à le faire, et ne reconnoit pas que ses prédécesseurs l’aient rendu, comme c’est l’usage ; 3o parce que dans les dénombremens faits devant ce temps-là des terres et fiefs appartenant à l’évêque du Puy, tels qu’ils sont rapportés dans le bref du pape Alexandra III, en l’an 1164, le château de Polignac n’y est pas compris, comme tous les autres châteaux du pays. De plus on ne trouve aucun vestige qu’il ait relevé du roy ; 4o il paroit par un arrêt de Louis VII, rendu en 1171 sur les différends entre l’évêque du Puy et le sire de Polignac, que celuy-ci ne tenoit en fief de l’évêque autre chose que les droits qu’ils avaient alors dans la ville, savoir celuy de la leide et de la monnoye. »


Voici maintenant le chapitre que Chabron consacre, dans son Histoire de la maison de Polignac, à notre vicomte Ponce :

« La seigneurie de Salezuit fut donnée à ce Vicomte par le Dauphin comte de Clairmont son aïeul maternel, comme il appert de l’acte de cette donation que nous mettrons en françoys puisque nous l’avons rapporté ailleurs en termes latins :

« Nous Dauphin comte de Clairmont faisons savoir à tous ceux qui ces présentes lettres verront que nous, de notre bon gré et bonne volonté, non contraint, surpris ni contrevenu par aucune force, dol ni fraude, mais de notre pleine et