margueza de Polonhac, qu’era sor del dafin d’Alverne e de n’Azalais de Claustra, et moiller del vescomte de Polonhac. En Guilhems si fasia sas cansos d’ella e l’amava per amor, et appelava se ab ella Bertran… »[1]
La douceur et l’élégance de Bélissende, la sœur du Dauphin
d’Auvergne, cette bonté gracieuse, si bien chantée par le
troubadour, semblèrent avoir passé dans l’âme du fils de la
noble dame. Ponce IV en effet, n’eut point l’humeur batailleuse, les âpres convoitises de son père et de son aïeul. Il
laissa en paix l’église du Puy, vécut en fort bonne intelligence
avec son parent, l’évêque Bertrand de Chalencon, et confirma
ses dispositions pacifiques par un acte qui prend date dans
les différends des évêques et des vicomtes. Cet acte est l’hommage de 1213, cité par tous nos historiens et dont nous donnons
le texte. Nous croyons devoir éclairer cet hommage par l’article
que Chabron, le chroniqueur de la maison de Polignac, a consacré à Ponce IV. Nous transcrivons, à la suite du diplôme, les
réflexions qu’il a suggérées à D. Vaissette. Texte et réflexions
sont empruntés au tome III de la Collection du Languedoc. On
sait que cette collection, conservée aujourd’hui à la Bibliothèque
nationale et composée de 191 volumes, renferme les extraits,
mémoires, documents et matériaux de toute sorte qui servirent
à D. Vaissette pour élever son magnifique monument, et à ses continuateurs DD. Bourotte, Soulaire et Malherbe pour continuer l’œuvre du maître.
« Notum sit omnibus hominibus, quod ego Pontius vicecomes Podemniaci in plena mea memoria constitutus, neque tractatus »
- ↑ Vie de Guilhaume de Saint-Didier, en langue romane, dans les Additions de Du Mège à son édition de l’Histoire du Languedoc. T. V, p. 8.