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des séances

rime (ainsi l’a voulu l’auteur) avec le dernier mot de la stance suivante. S’il en est ainsi pour toutes les autres, pourquoi n’en serait-il pas de même pour les deux dernières ?… C’est là surtout le point que je voulais établir.

« N. B. — Il existe un troisième Stabat, jadis en usage dans le diocèse d’Auxerre, et inséré ad calcem dans le Graduel d’Auxerre (année 1777, page 120). Je n’en parlerai ici que pour mémoire. Il commence par cette stance :

Stabat Mater juxtà crucem.
Cùm pro nobis ferret trucem
Spontè mortem filius.
· · · · · · · · · · · ·

Et il finit comme suit :

Det nos cruce custodiri,
Suà morte præmuniri,
Confoveri gratià.

Et cùm tandem moriemur,
Præstet ut jugi donemur
Paradisi glorià.

« Un autre article pourrait traiter des différents chants adaptés à cette sublime complainte, en y comprenant le célèbre Stabat de Rossini. Mais, à mon avis, le plain-chant pur et simple, le chant primitif de cette admirable séquence restera toujours un des plus beaux spécimens de la musique religieuse. »


Après la lecture de cette notice qui intéresse vivement l’assemblée, M. H. Mosnier, au nom de la commission chargée d’examiner les titres de M. E. Brousse, secrétaire général du département de la Haute-Loire et auteur d’une remarquable étude sur l’assistance publique et privée chez les Romains[1], fait un rapport concluant à la nomination comme membre résidant de la Société, de ce candidat présenté par MM. Gervais et A. Jaco-

  1. Paris, Derenne, 1876, in-8o.