Page:Société des amis des sciences, de l’industrie et des arts de la Haute-Loire - Mémoires et procès-verbaux, 1878, Tome 1.djvu/323

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LETTRES DE BOURGEOISIE
ACCORDÉES À DES HABITANTS DE LA VILLE DU PUY
AUX XVIIe et XVIIIe SIÈCLES



I

Les érudits qui s’appliquent à réunir les matériaux de l’histoire locale, n’ont encore publié aucun acte d’admission dans la bourgeoisie. C’est, en outre, un genre de documents très-rares, peut-être même inédits en France, si l’on en juge par le silence, non-seulement du savant M. Chéruel dans son Dictionnaire historique des institutions, mœurs et coutumes de la France, mais encore de tous les auteurs des encyclopédies les plus récentes, entre autres celle de M. E. Grégoire, éditée en 1877. Ces ouvrages, cependant, qui résument les grands travaux historiques accomplis de nos jours, consacrent des articles plus ou moins étendus à tout ce qui concerne les communes, le tiers-état et la bourgeoisie. On y trouve énoncés également toutes sortes d’actes de l’autorité souveraine et du pouvoir judiciaire qui intéressent la vie publique, y compris divers titres civiques ou honorifiques, à l’exclusion absolue des Lettres de bourgeoisie[1]. Telles sont les lettres d’anoblissement, apostoliques, de cachet, de change, closes, de créance, d’état, de jussion, de maîtrise, de marque, de patentes, de réhabilitation, de rémission, royaux et de sûreté.

  1. C’est ainsi que sont désignées, dans les pièces publiées à la fin de ce travail, des sentences judiciaires qui conféraient les droits de bourgeoisie.
IIe série, 1879.
7