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GESELLSCHAFT FÜR DEUTSCHE ERZIEHUNGS- UND SCHULGESCHICHTE


Il existe en Allemagne — et je n’ai pas la prétention de l’apprendre aux lecteurs de cette Revue — une société dite : « Société pour l’histoire de l’Éducation et de l’École allemandes ». Cette Société prend de jour en jour une importance plus grande, tant par l’étendue que par la valeur de ses travaux. Et parce que dans le domaine pédagogique elle joue, en Allemagne, un rôle considérable, parce que ses publications peuvent être d’un utile secours à tous ceux qui s’occupent des questions d’Enseignement et d’Éducation, je voudrais, ici, dire ce qu’est cette Société, à quels genres de travaux elle s’adonne, et cela brièvement, me réservant de parler avec plus de détails de la dernière entreprise de la Société : « (Tout ce qui concerne l’éducation et l’enseignement, dans les pays de langue allemande). »

Pourquoi cette Société s’est-elle fondée et quel est son but ? Vous trouverez la réponse dans l’article 1 de ses statuts : « Le but de la Société est de réunir dans une collection aussi complète que possible, par un travail critique, historique et scientifique, les matériaux — épars dans les archives et bibliothèques — touchant l’histoire de l’Éducation et de l’École, dans les pays de langue allemande ». Ce qui revient à dire que la Société est en quête, et des ordonnances scolaires — qu’elles émanent de l’État, de l’Église, des communes, de sociétés ou de personnes privées — cet des livres scolaires qui furent autrefois en usage, et de ce qu’elle appelle, les « Miscellanées pédagogiques », c’est-à-dire biographies, cahiers, représentations et discours scolaires, etc. Elle n’a garde même de négliger les Notices, Lettres, Chroniques, Inscriptions, etc., qui, de loin ou de près, touchent aux choses de l’Éducation ou de l’Enseignement. En un mot, c’est une encyclopédie de l’École — ce mot pris dans son sens le plus large — qu’elle veut tenter, par une chasse aux documents scolaires dans tous les temps et tous les pays de langue allemande.

Que ce soit là un travail de Bénédictins, nul n’y contredira, et les qualités qui étaient l’apanage des moines de Saint-Benoît, ardeur au