des anciennes églises (on en compte encore une vingtaine), et forment des agglomérations comme de petites villes et des bourgades ; quant aux Indiens non baptisés, ils errent partout et dévastent, quand ils le peuvent, toute la contrée.
Les trois mille Indiens du Mississipi sont dispersés dans le diocèse de Natchez, dont le titulaire, Mgr F. Janssens, leur a procuré deux missionnaires et deux écoles.
Reste le Territoire Indien (Indian Territory) dont le préfet apostolique et Dom Ignace, religieux de Saint-Benoît. Ce Territoire, dans ses limites actuelles, contient cinquante-sept mille Indiens.
Quelques détails sur les missions indiennes les plus intéressantes.
Les Têtes-Plates. — Les Indiens de ce nom sont divisés en dix tribus dont les principales sont les Pendants d'Oreilles, les Cœurs d'Alène, les Kalispels et
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/72/Soci%C3%A9t%C3%A9_de_Saint-Augustin_-_Album_des_missions_catholiques_%28page_106_crop%29.jpg/500px-Soci%C3%A9t%C3%A9_de_Saint-Augustin_-_Album_des_missions_catholiques_%28page_106_crop%29.jpg)
9. Moulin et scierie. | 11. Montagnes au pied desquelles se trouve la mission. | 10. Chutes d'eau. | ||
4. Église primitive, aujourd'hui atelier de charpentier. |
2. Ancienne résidence | 1. Église. | 8. Emplacement où l'école des garçons a été fondée depuis ainsi que la résidence. |
7. Hutte indienne à trois étages. |
6. Boutique de forgeron | 3. École des filles tenue par les Sœurs de la Providence. | |||
5. Imprimerie |
les Kootenay. Tous parlent au fond la même langue,
le selish, avec quelques différences de dialectes.
Leur conversation au catholicisme date de 1841. Ils avaient réclamé en 1838, à Saint-Louis, des missionnaires ; mais, en route, les délégués furent tous massacrés par les Indiens Serpents d'Idaho.
A la fin de 1840 ils envoyèrent une seconde députation qui atteignit heureusement Saint-Louis, y passa l'hiver et revint au printemps avec le P. de Smet, trois autres Pères et trois Frères coadjuteurs. La première mission fut établie à Sainte-Marie, de la vallée de Bitter-Root ; une seconde, quelques années plus tard, chez les Kalispels, et, en 1853, celle de l'intervalle, la nation tout entière s'était convertie, et aujourd'hui elle ne compte pas un seul païen.