utile établissement »[1]. M. Nicolas[2] nous a conservé les noms de ces départements : ce sont, sans compter l’Ardèche, la Loire et l’Allier : le Puy-de-Dôme, la Nièvre, le Cher, le Loir-et-Cher, le Maine-et-Loire, l’Indre-et-Loire, la Loire-Inférieure, la Saône-et-Loire, la Drôme, l’Aveyron et le Rhône. Il serait permis de demander à ces départements d’appuyer, par le vote d’une subvention conditionnelle et à plusieurs termes, le vote favorable émis par eux. On pourrait interroger à nouveau les Bouches-du-Rhône, le Cantal, la Corrèze, la Creuse, le Gard, l’Isère et la Lozère, dont les réponses ont malheureusement été égarées. Enfin, les départements qui, comme le Loiret[3], ont demandé l’avis des corps savants, ne pourraient nous refuser aujourd’hui que nous avons l’appui du Conseil météorologique de France. L’Hérault et le Vaucluse[4], dotés chacun d’un observatoire, ont été les seuls à refuser catégoriquement.
La Loire traverse un certain nombre de villes importantes : Roanne, Nevers, la Charité, Cosne, Gien, Orléans, Blois, Tours, Saumur, Nantes, etc., lesquelles pourraient nous venir en aide. Il en serait de même d’Issoire, Vichy et Moulins qu’arrose l’Allier.
Ne perdons pas de vue que l’Association française pour l’avancement des sciences, qui a donné 2 000 fr. pour le Ventoux, 5 000 fr. pour l’Aigual[5], s’est également prononcée pour le Mezenc, à sa session de Reims, 1880[6]. Le Conseil central météorologique[7] a déclaré notre projet d’utilité publique, le 21 avril 1881 et nous a promis les instruments et le concours de l’État. Or, ce concours s’est traduit pour l’Aigual et le Ventoux par un vote des Chambres de 50 000 fr.[8]. Enfin,