Report |
146,000 » | ||
Ses charges annuelles consistaient : |
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À Mme de Lamarck |
6,000 » | 96,000 » | |
Rentes viagères à l’abbé Fayon et autres |
4,000 » | ||
Pension alimentaire à l’hôtel de Noailles |
8,000 » | ||
Dépenses de toute la maison, y compris M. de Lafayette pour mille louis et Mme pour dix-mille |
78,000 » | ||
Restait libre |
50,000 » | ||
De 1777 à 1783, ce qui fait six ans, cet excédent de 50,000 a déjà fait cent mille écus ou 300, 000. | |||
Ensuite il a fallu vendre les terres de Latouche près Malestroit |
72,000 » | 741,000 » | |
De Plœc près Quintin |
150,000 » | ||
Du Pelinet près Guingamp |
120,000 » | ||
De Lisle-aval de Vaucouronné |
9,000 » | ||
De la ville dorée Beaumanoir près Saint-Brieuc |
121,000 » | ||
Emprunté de Mme d’Esclignac |
145,000 » | ||
Et recevoir au clergé des remboursements |
124,000 » | ||
Partant, la révolution américaine semblerait avoir coûté |
1,033,000 » |
Mais comme, pendant sa durée, le général Lafayette est revenu deux fois en Europe, et que nécessairement il a dû dépenser au-delà de 96,000 fr. relatés ci-dessus, il ne serait pas équitable d’attribuer la totalité de ce million 33 mille livres à des objets d’utilité réelle et publique ; ainsi, en retranchant ce qui peut être étranger au but qu’on se propose et faisant même justice du trop de magnificence, il est convenable de dire qu’à la rigueur on aurait pu rendre les mêmes services sans que les frais s’élevassent à plus de 700,000 fr.
Les 733 mille livres de la vente des terres ont diminué les revenus de 28,000 fr. ; en 1783, ils n’étaient donc plus que de 118,000 fr.
De 1783 à l’instant de la Révolution française, les revenus ont été diminués de 10 mille livres par la vente des terres de Kguillay, de la Vasselière en Bretagne.