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et de mes biens argent effectif, la somme de cinq mille livres et qu’il m’est deub par bonnes parties, oultre les papiers légués en espèce, plus de cinq cens livres, sans comprandre mes revenus des années escheue et courante. Plus, mes meubles valent bien prés de mille livres ; plus mon héritier me doibt la somme de trois cens cinquante sept livres six sols et six, par obligation du x juin 1665, reçeue par Me Clerguet, notaire royal ; plus me doibt autre somme de dix sept livres cinq sols et six (sic) par cédule du xvii juin 1668 ; plus me doibt mond. héritier, pour arrérages de sa nourriture ou de Mr son oncle, 94 livres 10 sols tout compté jusques huy, lesquelles sommes et effects sont plus que suffisans pour satisfaire à tous les susd. légats, avec beaucoup de restes pour mond. héritier, à moins qu’il n’arrivat quelque enlevemant frauduleux. Et en ce cas, j’ordonne qu’il soit satisfaict à tous les susd. légats, aux despans de tous les biens meubles ou immeubles qui se trouveront m’appartenir, lors de mon decez, à la reserve toutefois des biens meubles ou immeubles que j’ay cy devant légués, en espèces, auxd. Srs chapelains de S. Magdelaine, au susd. convant de S. Joseph, aud.  seigneur du Gripel et à lad. dame de Ligonès. Lesquels quatre articles je veux subsister par préférance à toutes autres choses, sans aucune solidité ny garantie des uns aux autres, ny de la part de mon héritier, ains seulement aux charges et conditions imposées auxd. légats. Et s’il ne se trouvoit assez de biens pour satisfaire aux autres légats et qu’il fallut les diminuer, je veux que la proportion y soit gardée et je n’entands que des légats qui se doivent acquitter numerata pecunia et non de ceux qui se trouvent payez en papiers ; déclarant à ce propos que je ne doibs rien à personne, par obligation, promesse ny autremant. Et au cas que j’eusse employé, avant mon decez, l’argent cy devant énoncé, ou partie d’iceluy, on le trouvera marqué de ma main par escript, et je veux qu’il en soit faict comme je l’auray escript, si j’y ay faict mantion de mon présent testamant, lequel je veux sortir son plein et entier effect, selon sa forme et teneur ; révoquant tous autres testamans que je pourrois avoir