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testament de marc falcimaigne, chanoine de brioude

lequel faict, une seule fois, il sera valablemant deschargé du présent légat. Et en cas que lad. Catherine soit logée avant mon decez : je veux et entands que lad. somme soit employée au payement de la constitution qui luy aura esté faicte, et ce, en descharge et en l’acquit, seulemant, de ce qui luy sera deub par led.  François, son frère. Que si lad. constitution luy avoit esté payée pour le chef dud. François, lors de mon decez, en tel cas, je veux et ordonne que lad. somme appartienne aud. François, comme aussi en cas que lad. Catherine viendroit à décéder sans descendans, ou avant que d’avoir consommé le principal de lad. somme, après sa majorité hors le mariage, et jusques aud. mariage ou majorité de lad. Catherine ; lad. somme de deux cens livres demeurera entre les mains de mon héritier, sans revenu ; ou si le conseil le trouve à propos, lad. somme sera mise entre les mains de personnes solvables, au profit de lad. Catherine, le plus tost qui se pourra, après mon decez, jusques à son mariage ou à sa majorité. Après laquelle majorité, je veux que lad. Catherine, si elle n’est encore logée, ou si elle n’est en puissance de mari, puisse recevoir lad. somme principalle, et qu’elle en soit maistresse absolue ; moyennant lequel depost ou payemant faict, une fois, par mon héritier, il en sera valablemant deschargé, sans autre garantie de sa part.

Plus, je donne et lègue à Me Pierre Falcimaigne, marchand, habitant de Lesvaux, mon frère, ou à son héritier, à son défaut, la somme de deux cens livres, une fois, laquelle je veux luy estre payée, quarante jours après mon decez. Plus, je donne et remets aud. Sr Pierre, ou à son héritier, à son défaut, une obligation de chaptel de la somme de cent livres, à mon profit, en date du viii février 1656, laquelle je veux luy estre randue, après mon décez, et le prie et charge d’en bien user envers son héritier, à la charge aussi que son héritier faira son devoir, comme il le doibt.

Plus, je donne et lègue à Joseph Falcimaigne, fils audit Pierre et à dame Antoinette Verdier, ou aux siens, à son défaut, la somme de cent livres, une fois, laquelle luy sera payée par mon