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testament de marc falcimaigne, chanoine de brioude

pour le bien de lad. confrérie, suivant l’advis de Mrs les officiers d’icelle, lesquels je supplie très humblemant et les charge, par le présant légat, d’obliger Mrs les musiciens qui chanteront la musique à la première feste principalle qui suivra mon decez, qui se faira le premier mardy après Notre dame d’aoust, de chanter un de profundis clamavi etc, en musique, après la grande messe dud. jour ; après lequel Mr le prieur exhortera tous ses vénérables confrères, y assistans, de dire un pater pour mon salut, après lequel led. Sr prieur dira l’oraison Inclina Domine, etc., et ce pour ceste année seulemant ; et pour lors sera payée lad.  somme de dix livres par mon héritier, à Mrs les officiers qui en donneront quittance, de main privée seulemant : moyennant quoy, mon héritier en sera valablemant deschargé. Lesquels sieurs officiers je supplie de rechef de vouloir exhorter lesd.  confrères, qui sont dans le pouvoir, de faire quelque bien à ladite confrérie, affin qu’avec le temps on puisse faire un fons pour soulager les confrères pauvres, s’il y en a, qui ne peuvent satisfaire aux obligations de la confrérie.

Plus, je lègue et donne la somme de cinq livres, une fois, à l’honneur de S. Michel archange et de tous les S. anges, affin qu’ils soient mes conducteurs et tutélaires, laquelle somme sera employée en une messe basse, de angelis, qui se dira tous les premiers mardy de chaque mois, pandant un an après mon decez, à l’autel de S. Michel érigé en lad. esglise de S. Julien, par Mr le marguillier pénitancier de lad. esglise : laquelle somme de cinq livres sera payée par mon héritier un an après mon decez, les douze messes estans dictes.

Plus, je donne et remets, après moy, à Me Antoine Bonel, advocat en parlemant et procureur du roy en l’eslection de Brioude, ou aux siens, à son défaut, pour l’amitié que je luy porte, et pour les bons services qu’il me randra de mon vivant, et après moy en faisant executer mon présant testamant fidélemant, à quoy je le commets par ces présantes ; et en donnant ses bons advis à mon héritier, dans sa conduite, en toutes ses affaires : scavoir, la somme de dix sept livres trois sols et six de-