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TESTAMENT
de
MARC FALCIMAIGNE, CHANOINE DE BRIOUDE

8 octobre 1673.


Au nom de Dieu tout puissant, père, fils et S. esprit, et en l’honneur de Jésus, Marie et Joseph, soit faict ce qui s’ensuit.

Je sousigné Me Marc Falcimaigne[1], prestre chanoine indigne de l’esglise insigne et royale S. Julien-de-Brioude, considérant l’incertitude de l’heure de la mort, et l’infaillibilité d’icelle, recognoissant aussi que pour raison des facultés qu’il a plû à Dieu m’impartir libéralement, il pourroit s’en ensuivre de la contention entre mes proches après mon decez ; pour y obvier, après m’estre muni du vénérable signe de la S. croix, avoir recommandé mon âme à Dieu, à Jésus, Marie et Joseph, à S. Julien, à mon bon patron S. Marc l’Évangéliste, et à tous les S. et S. de paradis, affin qu’ils soient mes intercesseurs envers la divine miséricorde : J’ay faict mon testament et disposition de dernière volonté, et ordonné de mes biens, desquels néanmoins j’entans et veux mourir revestu et saisi comme s’ensuit.

  1. Marc Falcimaigne était frère de Annet Falcimaigne, chanoine prébendier de l’église Saint-Julien de Brioude, de François Falcimaigne, curé de Leyvaux, canton de Massiac (Cantal), de Jean Falcimaigne, notaire royal et procureur audit Leyvaux, marié à Anne Boyer dont la fille Anne Falcimaigne épousa, le 17 février 1651, Robert Rochette, notaire royal et procureur à Brioude.

    Cette famille Falcimaigne, très répandue dons le pays comptait de nombreux représentants à Saint-Flour, Allanche, Ardes, Auzon, etc.