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mémoires

actuel du château de Bonneville, le texte original sur parchemin de l’hommage prêté le 13 février 1309 à Bertrand de Castanet, par Pons de Bonneville, à propos des mas de Bonneville, de la Freideyre et de Marsilhac. L’acte eut lieu au Puy, dans l’une des salles supérieures de l’Évêché, en présence de Pierre de Servissac, trésorier du chapitre ; de Raymond de Poiolar, fils ou frère du juge royal de 1289 ; et de Bertrand de Sereys, chanoines[sic] de Notre-Dame ; de Guillaume Guérin et Étienne de Botonet, jurisconsultes ; de Raymond Julien, chanoine d’Alby ; de Durand, chapelain de Loudes[1] ; et de Bertrand d’Hauterive, chevalier.

L’hommage fut prêté par le récipiendaire, la main sur les Évangiles, et l’évêque lui dicta ou rappela, au préalable, les termes de la reconnaissance en langue maternelle, c’est-à-dire romane.

In nomine Domini, amen. Anno Incarnationis ejusdem millesimo trecentesimo octavo videlicet Idus mensis febroarii, illustrissimo principe domino Philipo, Dei gratia rege Francorum regnante, et reverendo in Christo patre domino Bernardo, eadem gratia Aniciensi episcopo existente, notum sit universis et singulis hoc instrumentum publicum inspecturis quod in presencia mei Felicis de Furno, auctoritate regia publici notarii, et magistri Bernardi de Maloere, auctoritate apostolica, et magistri Petri de Croso, auctoritate regia et imperiali, publicorum notariorum et testium subscriptorum in hoc instrumento publico contentorum, constitutus Pontius de Bona villa, domicellus, Aniciensis diocesis, pro se suisque successoribus et heredibus universis et singulis, confessus fuit et in veritate recognovit prefato domino Bernardo de Castaneto, Aniciensi episcopo, presenti et ipsum Pontium super hoc requirenti, se tenere et heredes et successores suos tenere debere et predecessores suos habuisse, tenuisse et recepisse in feudum a domino episcopo et ecclesia Aniciensi et capitulo Aniciensi, quicquid habet et tenet in manso de Bona villa et quicquid habet et tenet in manso de Marcilhac et quicquid habet et tenet in manso de la Freydeira, que omnia sunt in mandamento castri de Captholio Aniciensis dyocesis, et omnia alia

  1. Le même Durand d’Anezac, sans doute, qui figure comme témoin dans la composition de 1289.