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des séances

tuent, on déduit la composition de l’eau et l’on trouve qu’elle contient :

Sulfate de soude 
 0,0681
Chlorure de sodium 
 0,2736
Bicarbonate de soude 
 1,1815
        —        de potasse 
 0,0303
        —        de magnésie 
 0,2832
        —        de fer 
 0,0200
        —        de chaux 
 0,4572
Silice 
 0,0415
Acide carbonique libre 
 1,7136


Le dosage en acide carbonique libre est probablement trop faible : s’il était fait à la source, le chiffre serait sans doute plus élevé.

La source est située dans la commune de Prades, canton de Langeac, sur les bords d’un ruisseau qui se jette dans l’Allier. Elle appartient à M. J. B. Chauchat, qui se propose d’utiliser ses propriétés médicinales en la livrant au commerce. Il est certain que, par sa composition, cette eau se rapproche des eaux faibles de Vichy et plus spécialement de Vals. Par sa saveur agréable, par l’acide carbonique et le bicarbonate de soude qu’elle contient, elle est éminemment propre à relever l’appétit et à favoriser la digestion, tandis que les sels purgatifs qu’elle renferme, en petite proportion, facilitent l’évacuation des matières. De plus, elle se conserve parfaitement dans toutes les conditions ordinaires de température et elle supporte le transport à toutes les distances, sans rien perdre de ses qualités.

Il existe, dans le pays, d’autres sources dont l’analyse serait également intéressante, notamment à Arsac, aux Pandraux, etc. ; nous espérons pouvoir la donner dans un prochain volume.



A. Lascombe.



Tome II, 1881.
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