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procès-verbaux
23. 
Kang-tchi-tou. — Description de l’agriculture et du tissage en Chine.
24. 
Étude pratique du commerce de l’exportation de Chine.
25. 
Monographie géologique du Velay, ou vocabulaire des termes employés dans la géognosie de cette contrée, manuscrit de 500 pages donné par M. Philippe Hedde, lieutenant de vaisseau, à la bibliothèque du Puy.


Au sujet d’un article sur l’ensilage des feuilles de vignes paru dans le Journal de l’Agriculture de M. Barral du 17 avril 1880, M. le docteur Langlois qui s’est occupé, à différentes reprises, de la question d’ensilage pour le maïs et les fourrages verts, établit que la main d’œuvre nécessitée par la récolte des feuilles de vigne, leur peu d’abondance et l’état de détérioration où elles sont presque toujours parvenues dans nos contrées à l’époque des vendanges, ne laissent pas à l’article soumis à la Société un intérêt assez considérable pour encourager des expériences sur ce point. Il préférerait que la Société dirigeât ses efforts vers l’ensilage du maïs, fourrage dont la culture commence à prendre dans notre pays une grande extension et dont la consommation est rarement achevée lorsque viennent les premiers froids de l’hiver.

On trouve dans le Journal de l’agriculture de M. Barral (1880, t. II, 1er mai, no 577), un article sur l’escourgeon ou sucrion, aliment très recherché par les animaux et que les nourrisseurs de la banlieue de Paris, les cultivateurs des départements voisins et les éleveurs du Calvados emploient souvent comme fourrage vert, conjointement avec le seigle, consommé sur place ou préalablement fauché.

MM. Isidore Pierre et Lemétayer, auteurs de l’article sur l’escourgeon, ont examiné la richesse de ce fourrage à diverses époques de son développement et donné le résultat de leurs études. Ils préconisent l’emploi de cette plante, plus tendre que le seigle et plus recherchée par les animaux.

La Haute-Loire compte un grand nombre de sources minérales. L’une d’elles, située dans la commune de Prades, a été, de la part de M. Arssac, pharmacien au Puy, l’objet d’une analyse dont il rend compte en ces termes :


Résidu sec par litre, 1 gr. 759.
De la composition de ce résidu et des éléments qui le consti-