die, né à Ravenne en 419 de J.-C., déclaré César à Thessalonique en 424, nommé Auguste à Rome, l’année suivante, fut vaincu par Théodoric, roi des Goths, et donna, pendant son règne, dit Henry Cohen[1] auquel nous empruntons ces détails, le honteux spectacle de la mollesse, de la lâcheté et de la barbarie. Il fit assassiner Aétius et fut poignardé lui-même dans le Champ-de-Mars, en 455, par le sénateur Pétrone Maxime dont il avait violé la femme.
Il eût été important de savoir si le champ des Trons ne contenait pas des vestiges antiques tels que poteries, tuiles à rebords, fragments de sculptures, en un mot, des débris révélant l’existence antérieure d’une villa, d’un édicule ou d’une tombe. Malheureusement, il nous fut impossible de nous renseigner à cet égard.
Au point de vue numismatique, la découverte de M. Hostein n’a pas une grande valeur, car les monnaies d’or de Valentinien III sont assez communes ; mais l’état de conservation de ces pièces, leur présence dans une localité rapprochée du Puy, offrent un certain intérêt pour notre Société, dont le but principal est de recueillir et de sauvegarder les monuments antiques exhumés de notre sol.
Voici la description des pièces de Malrevers :
buste diadémé à droite, avec le paludament et la cuirasse.
Valentinien debout de face, écrasant du pied droit la tête d’un dragon et tenant une longue croix et un globe surmonté d’une Victoire. Dans le champ, R. V. ; à l’exergue, Comob.
Une communication est faite par M. Lascombe, au sujet du cartulaire de Pébrac, publié par M. l’abbé Payrard et d’un compte-rendu de cet ouvrage, inséré dans la bibliothèque de l’École des chartes[2].