d’artifice était très intéressant ; les habitants de Fay témoignaient d’ailleurs, par leurs exclamations de surprise, qu’ils en étaient ravis. Ainsi s’est terminée cette belle journée que n’oublieront ni la ville de Fay, ni ses hôtes.
Le lendemain, lundi, il fallut songer au départ ; le temps, si clément la veille, avait changé ; le vent soufflait avec force et secouait violemment la belle croix qui décore la place de Fay. On arriva pourtant sans encombre jusqu’au Prat-Cros où Mme Émile Mauras fit au Comice, avec une grâce parfaite, les honneurs d’un déjeuner de choix.
À Saint-Julien, la pluie commença à tomber en abondance pour ne cesser qu’à notre entrée au Puy : nous nous sommes consolés du désagrément qu’elle nous causait en pensant qu’elle était utile au laboureur et au vigneron.