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attaque d’un détachement de gardes-françaises

1573, ce corps fut rattaché à la maison du roi et se nomma alors la garde-française.

Sa composition varia à ces diverses époques. En 1635, le régiment fut porté à trente compagnies de deux cents hommes. Leur discipline était des plus relâchées, lorsque, dans la première moitié du XVIIIe siècle, on les caserna.

Ils furent, à l’origine, vêtus d’un justaucorps de bure grise, orné d’aiguillettes rouges et coiffés à la bourguignotte. Au milieu du siècle dernier, ils prirent, à titre de corps royal, l’habit bleu de roi, parementé de rouge, agrémenté de brandebourgs blancs et accompagné de dessous écarlate. Ils étaient chaussés de guêtres blanches et portaient tous l’épée.

Quant aux officiers, jusqu’au milieu du dernier siècle, ils se présentaient sous les armes en habit de cour de toutes couleurs, et enrichi de broderies de tout genre.

Les compagnies des gardes se vendaient, excepté dans le cas où le capitaine venait à décéder sans en avoir disposé ; dans ce cas, l’avancement avait lieu à l’ancienneté de grade à grade.

Le régiment des gardes-françaises qui, en réalité, n’était que le premier régiment d’infanterie de ligne de l’armée, fut licencié le 21 juillet 1789, et l’on incorpora ses hommes dans la garde nationale soldée, dans les chasseurs de Bavière, etc.

Les rois de France avaient encore des gardes suisses dont l’origine remonte à 1478 et qu’Henri IV attacha à la garde de sa personne en 1589.

Henry Mosnier.


Information faite par M. de Chaumes, intendant d’Auvergne, contre les habitants de la Chaise-Dieu.


Du lundy cinquiesme jour d’aoust 1641, en la ville de la Chaise-Dieu, au logis ou pend pour enseigne la Croix blanche.


Claude Benoist, notaire royal de St-Badel, y demeurant, aagé d’environ XXX VIII ans, lequel après serment par luy fait de dire verité, a dict