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peut appeler le commerce étranger des colonies, sans que son capital ait augmenté à proportion de l’extension de ce commerce, elle n’aurait pu le soutenir si elle n’eût pas sans cesse retiré des autres branches de son commerce quelque partie du capital qui leur avait été destiné jusqu’alors, et si elle n’eût pas aussi sans cesse éloigné de ces mêmes branches de trafic une quantité encore bien plus grande de capital qui sans cela s’y serait portée. Aussi, depuis l’établissement de l’acte de navigation, le commerce avec les colonies a-t-il été continuellement en s’étendant de plus en plus, tandis que plusieurs autres branches de commerce étranger, et en particulier celui avec les autres parties de