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2o le capital fixe de la société.

3o Son capital circulant.

Le capital fixe de la société, c’est 1o toutes les machines et instruments de travail ; 2o tous les bâtiments et constructions destinés à une exploitation quelconque ; 3o les travaux et améliorations faites à la terre pour la rendre plus productive ; 4o les talents et l’habileté que certains membres de la société ont acquis à force de temps et de dépense, en réalisant ainsi sur eux-mêmes le travail accumulé qui a pourvu à cette dépense.

Le capital circulant de la société, c’est 1o l’argent de la circulation ; 2o les provisions de vivres existantes entre les mains, tant des producteurs que des marchands, et gardées, tant par les uns que par les autres, pour être revendues avec profit ; 3o les matériaux pour logement, vêtement, ameublement, ornement ou décoration, plus ou moins manufacturés, étant entre les mains des ouvriers occupés à les mettre en œuvre et à les rendre tout à fait consommables ; 4o l’ouvrage terminé et propre à la consommation étant dans les magasins et boutiques des marchands qui les gardent pour les revendre avec profit, ou dans les navires et voitures qui les transportent pour le compte du marchand ou du consommateur. (Liv. II, chap. i.)

Des rapports de fonctions qui existent entre ces deux genres de capital. (Id.)

De la route que suit le capital circulant en sortant de la circulation pour entrer soit dans le capital fixe, soit dans le fonds de la consommation actuelle et prochaine. (Id.)

Les sources qui renouvellent sans cesse le capital circulant, à mesure qu’il diminue en entrant dans le capital fixe ou dans le fonds de consommation, sont : 1o la terre, 2o les mines et carrières, 3o les pêcheries. (Id.)

De la fonction que remplit l’argent dans la circulation (liv. II. chap. ii) ; des expédients qui peuvent remplir la même fonction à moins de frais, et des inconvénients auxquels ils sont sujets. (Id.)

Des fonds prêtés à intérêt, des circonstances qui règlent la proportion de cette nature de fonds avec la masse totale des fonds existants dans la société. La quantité des fonds à emprunter ne dépend nullement de la quantité du numéraire existant dans la circulation. (Liv. II. chap. iv.)