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les hommes et toutes les femmes qui se joignaient à leur cause, il se retira dans les bois et dans les collines, puis envoya une lettre au roi dans ces termes : « Brut, général des derniers Troyens, à Pandrase, roi des Grecs ; salut. Comme c’est sous la dignité des descendants de l’illustre race de Dardan, qu’ils furent traités en votre royaume autrement qu’avec la noblesse due aux gens de leur naissance, ils se sont mis sous la protection des sylves, car ils préfèrent vivre à la manière des bêtes sauvages, dans la nudité et sur l’herbe-même, dans la félicité de la liberté, plutôt que de continuer à vivre plus longtemps dans le plus grand luxe, sous le joug de l’esclavage. Si cela blesse Votre Majesté, qu’elle ne leur impute pas son mal, mais leur pardonne plutôt ; puisque tous les prisonniers ont une aspiration commune : chacun est désireux de recouvrer sa dignité antérieure. Je pense que la pitié vous incitera à leur retourner, sans exigence, la liberté qu’ils ont perdu ; ainsi que leur permettre de vivre dans les profondeurs des bois, où ils se sont retirés pour fuir l’esclavage. Mais si vous leur refusez cette faveur, alors, avec votre permission et sous votre protection, laissez-les partir dans un pays étranger. »

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