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Priam, tenue en esclavage par Pandrase, roi des Grecs. Après la destruction de Troie, Pyrrhe, fils d’Achille, avait ramené ici Hélène enchaîné, ainsi que beaucoup d’autres ; et pour se venger d’eux de la mort de son père, il avait ordonné de les garder captifs. Constatant qu’ils étaient ses concitoyens par descendance, Brut choisit de résider parmi eux. Il commença à se distinguer par sa conduite et son courage à la guerre, gagnant l’affection des rois et des commandants, et surtout des jeunes hommes du pays. Il était considéré comme un homme de grand talent, tant au conseil que sur le champ de bataille, et se montrait généreux avec ses soldats en leur octroyant tout l’argent et la reconnaissance dont il disposait. Par conséquent, sa renommée se répandant dans tous les pays, les Troyens de toutes parts se mirent à affluer vers lui, désirant être, sous son commandement, libérés de la sujétion des Grecs ; ils lui assurèrent que cela pourrait facilement être fait, compte tenu de l’augmentation de leur nombre dans le pays, qui était de sept mille (7000) hommes, sans compter les femmes et les enfants. Il y avait également en Grèce, un noble adolescent nommé Assarace, partisan de leur cause. Car il était troyen du côté maternel et il leur accordait une grande confiance, ayant le dessein qu’avec leur aide ils puissent s’opposer à ceux des Grecs. Car il était fils d’une concubine, et il s’était disputé avec son demi-frère qui avait tenté de lui confisquer trois (3) châteaux, que leur père lui avait donné en héritage. Ce frère, autant grec par son père que par sa mère, avait épousé la cause du roi et du reste des Grecs. Brut, après avoir pris conscience du nombre de ses hommes et qu’Assarace lui ouvrait les portes de ses châteaux, accepta de se joindre à leur cause.

Chapitre IV : lettre de Brut à Pandrase

Étant donc choisi comme leur commandant, Brut rassembla les Troyens de toutes parts et fit fortifier les domaines d’Assarace. Puis avec ce dernier, et tout