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LIVRE 1V, CHAPITRE XI 429

rien, la rente des plus fertiles étant presque :

nulle , les produits croissans des champs sem- blaient toujours prêts pour acheter les produits croissans des villes; et la population croissante, et toujours richement récompensée pour son travail, semblait également prête pour acheter les uns etles autres.

Cependant le trait caractéristique du com- merce des États-Unis, d'une extrémité du pays

jusqu'à l'autre, c'est la surabondance des mar- chandises de tout genre sur les besoins de la con-

sommation. Les Anglais surtout y envoient in- finiment trop de toutes choses. Ils accordent d’as- sez longs crédits pour que tousles marchands, tous les détaillans, se chargent à leur tour de trop de marchandises. Leurs magasins sont toujours pleins beaucoup au-delà de toute pos- sibilité d'écoulement ; et des faillites journa- lières sont la conséquence de cette surabon- dance de capitaux mercantiles qu'on ne peut échanger contre un revenu. La dernière liste des débiteurs insolvables publiée à New-Yorck dans l'année 1817, contenait plus de quatre cents noms (1).

Des manufactures en très-grand nombre ont été déjà établies, surtout dans le cours de la

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(1) Fearon . p. 20:

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