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LIVRE IV; CHAPITRE Vili. 301

son tour que, quand les revenus diminuent, on achète moins, et que la production de la manufacture n’est plus en rapport avec la de- mande du marché.

Sous quelque point de vueque l'on considère le progrès de la richesse, on arrive toujours au même résultat. Lorsqu'il est gradué , lorsqu'il est proportionnel avec lui-même, lorsque au- cune de ses parties ne suit une marche précipi- tée, il répand un bien-être universel; mais dès qu'un des rouages accomplit son action plus tôt que les autres, il y a souffrance : nous avons vu celle qui naissait d'une consommation plus rapide que la formation du revenu, celle qui résultait d'une production plus grande que la consommation ; nous venons de voir celle qui provenait d'une économie qui formait plus de capitaux que les besoins de l'industrie n'en pouvaient employer; une souffrance plus gran- de encore résulte d'un accroissement de popu- lation supérieur à la demande du travail. De toutes parts il semble donc que l'action de cha- que individu tend à presser le jeu de la machine. Peut-être le devoir du gouvernement consis- terait-il à ralentir ces mouvemens, pour les régulariser,

Ce n'est pas qu'il n'y ait place pour le déve- Joppement de l'activité humaine dans la créa-