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LIVRE IV, CHAPITRE VI 565

ou la demande du marché, est susceptible de s'étendre, et l'augmentation du capital circu- lant permet de faire une plus grande quantité d'ouvrage, sur lequel le profit total sera plus grand, quoique le profit proportionnel soit plus petit. Ainsi, quand la société, qui avait vingt millions de cspital circulant, rapportant dix pour cent, moilié de capital, moitié de profit, se trouve eu avoir quarante, qui ne rapportent plus que huit pour cent, partagés de mème, le revenu des capitalistes , d'une part, celui des négocians, de l'autre, ne s'en trouvent pas moins accrus d'un million à seize ceut mille francs. La baisse du taux de l'intérét détermine presque toujours le fabricant à employer dans sa fabri- cation un plus grand capital fixe, et à pousser plus loin la division du travail et les machines, d'où il résulte une nouvelle réduction dans le prix de ses produits, qui fera le sujet du cha- pitre suivant.

L'augmentation des capitaux circulans, d'où résulte une diminution du taux de l'intérêt, et une économie dans l'administration de la fabri- cation, est un avantage pour chaque nation comparée avec les autres, parce qu'elle lui permet de réduire ses prix de fabrication , d'e- tendre son marché et d'augmenter son débit anx dépens de ses rivales. Mais si l'on considère