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LIVRE IV, CHAPITRE VI 361

partie des revenus des capitalistes passe aussi aux négocians , pour compenser le profit qu'ils ne font pas; mais elle n'ajoute rien à leurs re- venus , et il y a perte nationale.

D'après cela, l’on comprend que les efforts de plusieurs législateurs pour réduire le taux de l'intérêt, pour le fixer , ou pour le suppri- mer tout-à-fait, étaient déraisonnables. Les tentatives de suppression et de proscription de tout intérêt, sous le nom d'usure, ont été en général, la conséquence des préjugés religieux, et de la manie d'appliquer la législation des Hébreux à l'Europe moderne. Elles n’ont ja- mais eu d'autre résultat que de forcer les con- tractans à s’envelopper d'un mystère qu'ils ont dù se faire payer, et qui a été un piége pour la bonne foi des uns ou des autres, ou de forcer les capitalistes à employer hors de leur pays des capitaux qu'ils ne pouvaient placer autour de chez eux avec la mème sûreté ou le même avantage. La fixation du taux de l'intérèt est déraisonnable, car le profit que les capitaux peuvent rapporter étant variable, et dépen- dant des besoins de la place, le loyer qui doit être alloué pour leur emploi, doit varier avec ces besoins et ces profits. Enfin, la tentative même de réduire le taux de l'intérèt est impo- litique. Cet intérêt est une partie du revenu