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LIVRE IV, CHAPITRE V. 355

vriers des autres pays auraient renoncé à leur seule jouissance, l'avantage du novateur cesse- rait, le marché se resserrerait, et le travail se- rait seulement devenu plus rude pour tous.

Ce n'est donc point une simple observance hébraïque, que le repos du dimanche; ce n'est point une forme extérieure du culte, qui peut n'appartenir qu'à une seule nation , comme les purifications et les sacrifices ; c'est une loi de bienfaisance, qu'il est heureux de voir observer également par les cultes divers, juif, musul- man, et chrétien, Ce repos n'a point été pres- crit à l'homme pour qu'il püt vaquer à ses prières ét à ses cérémonies religieuses; mais pour qu'ilconnüt le délassement et la joie, pour que la douce gaîté, pour que la danse, le chant, tous les plaisirs honnêtes dont l'homme sent le besoin, fussent aussi de temps en temps à por- tée de l'eclave et de l'ouvrier. Ce n’est pas au fidèle seul que le décalogue accorde un jour de repos, c'est aussi à l'esclave et à l'étranger qui

. sont au &rvice du Juif; ce n’est pas même à

l'homme seul, c'est au bœuf et à l'âne qui tra- vaillent pour l'homme , afin que le bétail con- naisse aussi les jouissances de la vie.

Il est difficile de compreudre d'où vient que cette loi bienfaisante a été altérée par un seul entre les peuples chrétiens, et d'où vient que