fabricant de machines, un nouveau travail.
Mais cette activité bienfaisante a été mise en mouvement par une demande plus forte que la précédente production ; et cette demande suppose un nouveau revenu destiné à la consommation. La prospérité du fabricant est alors la conséquence de la prospérité d'autrui. C'est parce que d’autres se sont enrichis, qu'il s'enrichit à son tour. Peu importe que le revenu nouveau qui vient s'échanger contre sa production, soit né de la terre ou des arts, qu'il appartienne à ses compatriotes ou à des étrangers, qu'il soit formé près ou loin de lui, qu'il soit entre les mains des pauvres ou des riches ; il lui suffit que l'échange s'accomplisse avec avantage pour lui ; et il suffit à la prospérité sociale que ce revenu soit nouveau et qu'il demande un nouveau travail.
D'autre part, la division du travail augmentant sans cesse ses pouvoirs productifs, et l'accroissement des capitaux obligeant chaque jour à chercher un nouvel emploi pour l'industrie, et à tenter de nouvelles fabrications, le producteur n'a point d'intérêt plus pressant que celui d'étendre son marché. S'il ne trouve pas de nouveaux chalands, c'est en vain qu'il aura augmenté son capital par l'économie ; il ne lui conviendra ni d'augmenter ses ateliers, ni de