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mier soin, dès que je fus arrivé à mon banc, fut de chercher du coin de l’œil mes amis ; mais je ne les aperçus pas et j’en fus fort étonné, car aucun de nous ne prenait de libertés avec le règlement, et il fallait qu’ils fussent malades et alités pour n’être pas là. Plusieurs de mes camarades, à qui je fis un joyeux signe de tête, me répondirent de loin d’un air grave qui augmenta mes inquiétudes. Je fus sur des charbons jusqu’à la fin de la cérémonie, et je n’attendis pas que nous fussions sortis de l’église pour demander à Guyomar ce qu’étaient devenus les Nayl, et s’il y avait quelque chose de nouveau.

« Vous ne savez donc rien, à Belle-Île, de ce qui se passe ? me dit-il.

— Mais non, lui dis-je. Nous avons en-