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obligé à de fréquentes courses pour son état. Il le sella lui-même, et fit mettre un bissac sur le troussequin de la selle, pour qu’une femme pût s’y asseoir ; puis il appela un petit garçon d’une douzaine d’années, qui lui servait de domestique, et le chargea de courir après Marion sur la route d’Elven, et de la prendre en croupe pour la conduire et la ramener. Il lui mit quelques gros sous dans la poche et lui donna des provisions dans un panier.

« À vous maintenant, me dit-il, quand nous l’eûmes vu partir. Voilà un écu de six francs pour votre voyageur. J’espère vous ramasser une quinzaine de francs au tribunal. Adieu et bonne chance ! »

Je m’en fus tout droit au collége, où l’on ne me voyait plus guère ; et je me plaçai contre