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AVANT-PROPOS

Le présent essai ne prétend pas à plus. Et même, pour en expliquer le cadre, les limites et les insuffisances, je dois ici donner quelques indications personnelles, dont je m’excuse. Appelé à la présidence de la Société de Statistique de Paris pour l’année 1921, j’ai cru pouvoir prendre comme thème de l’allocution d’usage, prononcée à mon entrée en fonctions : la Statistique comme moyen d’expérimentation et de preuve[1].

Un éditeur actif, soucieux de donner dans le domaine de la statistique un effort analogue à celui qu’il a déjà heureusement fourni dans celui des sciences économiques et d’autres encore, a estimé que le contenu de cette allocution pourrait être présenté à un cercle plus large : c’est donc à M. Rivière que revient l’initiative de la présente publication.

J’aurais désiré, pour ma part, avant d’y donner cette extension imprévue, reprendre tout le travail, le compléter, le développer autant que, pour un exposé didactique écrit, la

  1. Journal de la Société de Statistique de Paris, février 1921.