d’ensemble à travers ces cycles, il y a bien peu de chance, en effet, pour qu’en dehors d’une constatation continue et complète ou bien d’une élimination adéquate des variations cycliques, la variation générale puisse être exactement aperçue.
Combien de fois encore voyons-nous prendre deux données il y a cinquante ans, les deux données correspondantes aujourd’hui et, sans plus, établir sur ce seul rapprochement une relation entre elles, sans qu’on paraisse se douter que, souvent, c’est raisonner comme si, parce que Marseille et Gênes sont tous les deux au niveau de la mer, on en concluait qu’on ne monte pas autrement pour aller de Marseille à Lyon que de Gênes à Lyon, en oubliant simplement que sur l’une des routes on peut rencontrer les Alpes.
Pour combien de faits qui, dans la suite des années, présentent, comme caractéristique, des variations différenciées et irrégulières et non pas un mouvement uniforme même en gros, voyons-nous encore prendre et réunir par des droites les données de dix en dix ans, un peu comme si on voulait dessiner le profil d’une route accidentée en ne prenant les alti-