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AVANT-PROPOS

matière l’aurait comporté. Mais une telle refonte était toute une nouvelle tâche que, pour plusieurs raisons, je ne pouvais entreprendre avant assez longtemps.

Dans ces conditions, il a paru que le plus opportun, sous réserve de bien prévenir le lecteur de l’origine et du caractère ainsi constitués à cet essai, était de prendre pour base le texte même présenté à la Société de Statistique, en y apportant seulement un nombre assez limité de modifications : adaptations de forme, divisions et subdivisions, rétablissement de passages ou d’exemples écartés de l’exposé oral pour raison de temps, additions de notes et références bibliographiques.

Telles quelles, si ces remarques peuvent contribuer à préciser la notion même de statistique et à la lier, dans un juste rapport, avec celle d’expérience, puis à donner conscience des conditions à envisager pour un emploi probant de statistiques et suggérer en même temps les moyens d’y satisfaire, cette publication aura atteint tout le but auquel elle pouvait viser ; et je ne puis, pour répondre davantage aux besoins qui auraient été ainsi suscités, que renvoyer aux traités et ouvrages spéciaux