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pour le faire évacuer. » 52-96 Ils détrônèrent le jeune empereur, puis, de concert avec les autres grands dignitaires, ils intronisèrent solennellement l’empereur Hiao-wen.

L’empereur Hiao-wen, en la deuxième année de son règne, prit la commanderie de Tsi-pei au royaume de Ts’i pour apanager Hing-kiu comme roi de Tsi-pei 52-96. Celui-ci fut nommé en même temps que le roi de Tch’eng-yang (178).

En la deuxième année de son règne, Hing-kiu se révolta. — Au début, quand les grands fonctionnaires avaient exterminé le clan des Lu, le marquis de Tchou-hiu avait joué un rôle particulièrement glorieux. Aussi (le roi de Tai) avait-il promis de faire de tout le territoire de Tchao un royaume pour le marquis de Tchou-hiu, et de tout le territoire de Leang un royaume pour le marquis de Tong-meou. Mais, lorsque l’empereur Hiao-wen fut monté sur le trône, il apprit que (Tchang) le marquis de Tchou-hiu et (Hing-kiu) le marquis de Tong-meou avaient d’abord voulu nommer empereur le roi de Ts’i, ce qui diminua leurs mérites à ses yeux. Aussi, en la deuxième année de son règne, lorsqu’il nomma rois ses fils et ses neveux, enleva-t-il deux commanderies à Ts’i pour y nommer rois Tchang et Hing-kiu. Ceux-ci avaient donc perdu le fruit de leurs mérites par leur propre faute. Tchang venait de mourir, quand Hing-kiu apprit que les Hiong-nou étaient entrés en masse sur le territoire des Han, que la Cour mettait en campagne de nombreuses troupes et envoyait le grand conseiller Koan Yng 52-97 combattre les envahisseurs, que l’empereur Wen lui-même se rendait à T’ai-yuen 52-98. Profitant de ce que

Che ki). Le tai-p’ou était un surintendant chargé des équipages impériaux.

52-95. Plus exactement : le purifier ( ) : c’était, selon Ying Chao, un vieux rite précédant toujours l’entrée du Fils du Ciel lorsqu’il visitait un lieu quelconque. Ici, il s’agit en outre de faire partir le «jeune empereur)).

52-96. Voir ci-dessus, p. 99, note 53.

52-97. Voir ci-dessus, p. 95, note 44.

52-98. .