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C’est ainsi que Tsiang-lu, qui était fils du roi Tao-hoei et marquis de Yang-hiu, devint roi Hiao de Ts’i 52-56 ; les diverses commanderies de l’ancien royaume de Ts’i devinrent toutes des royaumes pour les fils du roi Tao-hoei : Tche fut roi de Tsi-pei ; Pi-koang fut roi de Tsi-nan ; Hien fut roi de Tse-tch’oan 52-57 ; K’iong fut roi de Kiao-si 52-58 ; Hiong-k’iu fut roi de Kiao-tong 52-59 ; en comptant (le roi de) Tch’eng-yang 52-60, il y eut à Ts’i en tout sept rois.

En la onzième année du roi Hiao de Ts’i (154), le roi de Ou, Pi 52-61, et le roi de Tch’ou, Meou 52-62, se révoltèrent. Ils prirent les armes et marchèrent vers l’ouest en annonçant aux seigneurs qu’ils allaient châtier le sujet félon de la Cour, Tch’ao Ts’o 52-63, pour assurer la sécurité du temple des ancêtres. (Les rois de) Kiao-si, de Kiao-tong, de Tse-tch’oan et de Tsi-nan mobilisèrent illégitimement des armées pour répondre à l’appel de Ou et de Tch’ou. Ils auraient voulu entraîner Ts’i, mais le roi Hiao hésitait ; il resta dans ses murailles et n’obéit pas à l’appel. Les armées des trois royaumes investirent conjointement la capitale de Ts’i 52-64.


52-56. .

52-57. .

52-58. (capitale Kao-yuan , Chan-tong).

52-59. (capitale Tsi-mo , au sud-est de l’actuel P’ing-tou hien , Chan-tong).

52-60. On se rappelle que le marquis de Tchou-hiu avait été nommé roi de Tch’eng-yang dès 178 (ci-dessus, p. 99, lignes 3-4).

52-61. . Lieou Pi était un neveu de Kao-tsou qui avait été nomme roi de Ou en 196. Cf. p. 78 et n. 24.

52-62. . Lieou Meou était un petit neveu de Kao-tsou ; son grand-père Lieou Kiao avait été nommé roi de Tch’ou en 201.

52-63. Tch’ao Ts’o était honni des rois et des seigneurs apanagés dont il avait essayé d’amoindrir la puissance. Cf. Introduction de Chavannes, t. I, p. XC.

52-64. Dans la biographie du roi de Ou (ch. 106), il est d’abord question des troupes de quatre royaumes qui investirent Lin-tse ), la capitale de Ts’i : ceux de Kiao-si, de Kiao-tong, de Tsé-tch’oan et de Tsi-nan ; puis, lors de la levée du siège, il n’est plus question des troupes du roi de Tsi-nan : il semble donc que le texte ait ici raison de ne mentionner que trois royaumes.