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hiong ; leurs descendants furent médiocres et obscurs ; les uns résidèrent dans le royaume du Milieu ; les autres, chez les (barbares) Man et I. On ne peut mettre en ordre leurs généalogies.

Au temps du roi Wen, de (la dynastie) Tcheou, le descendant de Ki-lien s’appelait Yu-hiong. Le fils de Yu-hiong servit le roi Wen ; il mourut prématurément. Son fils s’appela Hiong-li. Hiong-li engendra Hiong k’oang. Hiong k’oang engendra Hiong-i. Hiong-i vivait au temps du roi Tch’eng, de (la dynastie) Tcheou ; (le roi Tch’eng) éleva aux honneurs les descendants de ceux qui avaient travaillé avec dévouement pour (les rois) Wen et Ou et donna un fief à Hiong-i dans (le territoire des) Man, (du pays) de Tch'ou ; (Hiong-i) reçut en fief une terre de vicomte ou de baron ; son nom de famille fut Mi ; il résida à Tan-yang 1. Hiong-i, vicomte de Tch'ou, fut au service du roi Tch’eng en même temps que Po-k’in, duc de Tcheou, Meou, fils de Wei K’ang chou, Sie, marquis de Tsin et Lu-ki, fils de Tai-kong, (prince) de Ts’i.

Hiong-i engendra Hiong-ngai. Hiong-ngai engendra Hiong-tan. Hiong-tan engendra Hiong-cheng. Hiongcheng prit pour successeur son frère cadet Hiong-yang. Hiong-yang engendra Hiong-k’iu. Hiong-k’iu engendra trois fils. C’était alors l’époque du roi /, de (la dynastie) Tcheou ; la maison royale était affaiblie ; les seigneurs parfois ne venaient pas rendre hommage à la cour et se combattaient les uns les autres. Hiong-k’iu sut se concilier au plus haut point l’amitié de la population qui habitait entre le Kiang et la (rivière) Han ; il entra alors en campagne, attaqua (les localités de) Yong’et

1. Cf. p. 337, n. 1. 4*1 II., ,

2. Aujourd’hui, sous-préfecture de Tchou-chan f-f W, préfecture de Yun-yang, province de Hou-pei.