Page:Sima qian chavannes memoires historiques v4.djvu/349

Cette page n’a pas encore été corrigée

de l’empereur Tchoan-hiu (qu’on appelle aussi) Kaoyang 1. Kao-yang était le petit-fils de Hoang-ti et le fils de Tch’ang-i. Kao-yang engendra Tch’eng, qui engendra Kiuen-tchang, qui engendra Tchong-li. Tchong-li remplit sous l’empereur K’ou, (qu’on appelle aussi) Kao-sin, les fonctions de gouverneur du feu 2 ; il rendit des services signalés ; il fut capable d’éclairer brillamment l’empire ; l’empereur K'ou lui donna le titre de Tchouyong 3. Kong-kong s’étant révolté, l’empereur K’ou chargea Tchong-li de le punir ; il n’y parvint pas entièrement ; alors l’empereur, au jour keng-yn, fit périr Tchong-li et nomma successeur de Tchong-li le frère cadet de ce dernier, Ou-hoei ; il lui rendit les fonctions de gouverneur du feu et le titre de Tchou-yong.

Ou-hoei engendra Lou-tchong. Lou-tchong engendra six fils qui furent mis au monde en déchirant (le ventre de leur mère)4. L’aîné s’appelait Koen-ou5 ; le second,

il se retira à Ckeou-tch’oen Îï9r -"tr , qui est aujourd’hui la préfecture ;

secondaire de Cheou ^P, dans la province de Ngan hoei (cf. H. T. K. K., chap. CCLV, p. 6 r°).

1. Cf. tome I, p. 37.

2. Tchong-li est ici considéré comme un personnage unique, Une autre tradition veut que Tchong et Li soient deux personnages distincts. Cf. tome III, p. 324, n. 4 et tome II, p. 99, n. 2, Tso tchoan, 29e année du duc Tchao, et les notes critiques de l’édition de K’ien long des Mémoires historiques à la fin de ce chapitre.

3. Suivant les commentateurs, ce titre signifierait « le grand éclaireur » ou « le premier éclaireur ». Sur d’autres légendes relatives a Tchou-yong, cf. tome I, p. 10, n. 3 et p. 11, n. 3.

4. Cf. tome I, p. 180, n. 3.

5. Koen-ou (cf. tome I, p. 180, n. 3) est considéré comme l’ancêtre des princes de Pou-yang /llç Wît, dont le nom de famille était Ki ’-'_■ L’ancienne sous-préfecture de Pou-yang était au sud-ouest de la Préfecture secondaire de K’ai P9 , préfecture de Ta-ming, province de Tche-li. Dans le Tso tchoan (17e année du duc Ngai), on voit men-