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effectivement[1] le solstice d’hiver. Je change donc la septième année[2] et j’en fais la première année t’ai-tch’ou’'. Le nom de l’année est Yen-fong Cho-t’i-ko ; le nom du mois est Pi-tsiu[3]. Quand le jour marqué du signe kia-tse est arrivé, au milieu de la nuit qui est le matin du premier jour du mois, c’est le solstice d’hiver[4].
Tableau de la méthode du calendrier disposé d’après le cycle kia-tse’'
La première année t’ai-tch’ou, le nom de l’année est Yen-fong Cho-t’i-ko ; le nom du mois est Pi-tsiu ; quand le jour kia-tse est arrivé, au milieu de la nuit qui est le matin du premier jour du mois, c’est le solstice d’hiver.
- ↑ « a été vérifié ». Cf. n. 149.
- ↑ L’année avait été jusqu’alors comptée comme la septième année yuen-fong.
- ↑ Cf. Appendice III, § 10.
- ↑ Après avoir rappelé le décret par lequel l’empereur Ou instituait le nouveau calendrier t’ai-tch’ou, Se-ma Ts’ien va exposer ce qu’était l’ancien calendrier t’ai-tch’ou des Yn. L’erreur dans laquelle sont tombés la plupart des commentateurs a été de croire que le tableau qui va suivre représentait le nouveau calendrier t’ai-tch’ou de l’empereur Ou ; les noms des périodes d’années sont vraisemblablement une interpolation de Tch’ou Chao-suen, et Se-ma Ts’ien avait dû se borner à donner le schéma d’une période de 76 années comptée à partir d’une origine première appelée t’ai-tch’ou. Cf. Appendice III, § 11. Dans le tableau pp. 333-337, j’ai corrigé la disposition typographique des Mémoires historiques qui est fautive en quelques endroits. En effet, les indications des quatre points cardinaux et les nombres de mois qui sont inscrits dans le texte de Se-ma Ts’ien au-dessous de certains noms d’années doivent toujours être attribués à l’année suivante, et non à celle au-dessous de laquelle ils sont inscrits. J’ai essayé de donner dans l’Appendice III toutes les explications nécessaires à l’intelligence de ce tableau.