Dans l’empire, (les royaumes) qui observent les rites sont bien gouvernés ; ceux qui ne les observent pas sont plongés dans le désordre. Ceux qui les observent sont tranquilles ; ceux qui ne les observent pas sont en danger. L’homme médiocre ne peut les prendre pour règles (de ses actes).
La forme du rite est une réelle profondeur ; (les sophistes qui excellent aux) distinctions par lesquelles on donne comme solide ce qui est vide, et comme identique ce qui est différent, lorsqu’ils entrent (dans le rite) deviennent faibles. La forme du rite est une réelle grandeur ; ceux qui s’arrogent le droit de faire des théories qui règlent tout d’une manière mesquine, lorsqu’ils entrent (dans le rite) deviennent insuffisants. La forme du rite est une réelle élévation ; ceux qui veulent se faire passer pour gens d’un caractère élevé, tout en étant arrogants, médisants et de mœurs légères, lorsqu’ils entrent (dans le rite), tombent (à leur vrai niveau).
Ainsi, le cordeau détermine exactement ce sur quoi on l’étend, et alors on ne peut plus tromper sur le courbe et le droit. La balance détermine exactement ce qu’on y suspend, et alors on ne peut plus tromper sur le léger et le lourd. Le compas et l’équerre déterminent exactement ce dont ils sont la règle, et alors on ne peut plus tromper sur le carré et sur le cercle. Le sage pénètre à fond les rites et alors on ne peut plus donner le change sur ce qui est faux et pervers. Ainsi, le cordeau est la perfection du droit ; la balance est la perfection du poids ; le carré et l’équerre sont la perfection du carré et du rond ; les rites sont la perfection de la conduite humaine raisonnable.
Ceux qui ne prennent pas pour règle les rites et qui