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l’Illustre fondateur ; les seigneurs n’oseraient songer à le faire[1] ; les grands officiers et les patriciens ont l’Ancêtre perpétuel[2]. De cette manière, on distinguait le noble. et le vil ; le noble et le vil étant à leurs rangs, c’est le principe de la vertu.
Le sacrifice kiao est spécial au Fils du Ciel ; le sacrifice au dieu du sol s’étend jusqu’aux seigneurs et pénètre[3] jusque chez les patriciens et les grands officiers.
Ce qui établit la distinction, c’est que ceux qui sont
- ↑ C’est part une faveur toute spéciale du roi Tch’eng que le duc de Tcheou, Tan, obtint le droit de faire le sacrifice kiao dans lequel il associait au Ciel le premier ancêtre des Tcheou, Heou-tsi. En règle générale, un tel rite était le privilège des Fils du Ciel et un seigneur ne se serait point permis de sacrifier au même ancêtre que son souverain.
- ↑ Les cadets des familles seigneuriales n’étaient plus seigneurs, mais devenaient grands officiers ou simples patriciens ; ils ne sacrifiaient plus dès lors à l’ancêtre commun de toute la famille seigneuriale, mais à l’ancêtre particulier de la branche à laquelle ils appartenaient. Cet ancêtre particulier était aussi appelé « ancêtre perpétuel », parce que c’est à lui que perpétuellement devait s’adresser le culte de ses descendants.
- ↑ Sur les autels au dieu du sol élevés par le roi, les seigneurs et les grands officiers, cf. Li ki, chap. Ts’i fa, trad. Legge, S. B. E., vol. XXVIII, p. 206. [css : Li ki, trad. Couvreur]