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Dès l’époque où le Che (king) et le Chou (king) nous parlent des trois dynasties, nous voyons que les Jong et les Ti[1] furent arrêtés, que les (gens de) King et de Chou[2] furent réprimés[3]. (Le duc) Hoan (685-643 avant J.-C.) de Ts’i alla au delà du pays de Yen pour combattre les Jong des montagnes (663 av. J.-C.) ; le roi Ou-ling (325-299 av. J.-C.), avec son très petit[4] État de Tchao, soumit le chen-yu[5] (307 avant J.-C.) ; (le duc) Mou (659-621 avant J.-C.) de Ts’in, avec un territoire de cent li (seulement), prit l’hégémonie sur les Jong de l’Ouest ; les princes de Ou et de Tch’ou, quoique n’étant que des seigneurs,
- ↑ Les barbares du Nord.
- ↑ L’expression [] doit s’opposer à l’expression [] et désigner les barbares du Sud ; le mot King ne fait pas de difficulté, car on sait qu’il est l’équivalent du mot Tch’ou ; le royaume de King n’est autre que le puissant royaume de Tch’ou (cf. tome II, n. 06.190). Le mot [] est plus embarrassant ; le commentateur Se-ma Tcheng dit que ce mot se prononce ici comme le mot Chou ; on trouve en effet mentionnées dans le Tch’oen ts’ieou plusieurs petites principautés portant le nom de Chou et groupées dans la préfecture de Lu-tcheou, province de Ngan-hoei ; M. Legge (Chinese Classics, vol. V, p. 918) suppose qu’elles formaient une sorte de confédération ; c’est vraisemblablement à cet ensemble de petits États que Se-ma Ts’ien fait ici allusion.
- ↑ L’historien veut montrer que, dès l’époque des trois premières dynasties (Hia, Yn, Tcheou), les Chinois eurent à combattre les barbares du Nord et ceux du Sud.
- ↑ Sur ce sens du mot [], cf. Chou king, chap. K’ang kao (Legge, Chinese Classics, vol. III, p. 383) : « il fonda et établit notre petite possession dans l’empire ».
- ↑ Le grand chef des Hiong-nou.