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§ 5. — LES TITRES DES FEMMES


p.533 J’ajouterai ici une courte note sur les titres que pouvaient porter les femmes.

Les femmes de l’empereur étaient divisées en plusieurs classes ; parmi les plus élevées en dignité étaient les tsie-yu, qui avaient rang de seigneur, les yng-ngo qui leur étaient inférieures, et, à un degré plus bas, les yong-hoa (cf. Mém. hist., chap. XLIX, p. 6 r°, addition de Tch’ou Chao-suen).

Les femmes qui portaient l’un de ces trois titres paraissaient avoir toutes appartenu à la catégorie des fou-jen ; au-dessous des fou-jen se trouvaient, par ordre d’importance décroissante les catégories suivantes : les mei-jen ; les leang-jen ; les pa-tse ; les ts’i-tse ; les tchang-che ; les chao-che (cf. Mém. hist., chap. X, p. 8 r°, commentaire de Yng Chao). Cette énumération paraît d’ailleurs être incomplète, car les titres mêmes de pa-tse et de ts’i-tse donnent à entendre qu’au-dessous de ces titres il y avait sept ou six degrés inférieurs.

Les filles de l’empereur étaient désignées sous le nom de kong-tchou ; ses sœurs, sous le nom de tchang-kong-tcheou ; ses tantes paternelles, sous le nom de ta-tchang kong-tcheou (cf. Mém. hist., chap. VIII, p. 2 r°, commentaire de Tchang Cheou-tsie).

La fille d’un roi était désignée sous le nom wong-tchou (cf. Mém. hist., chap. LII, p. 3 v°, commentaire de Se-ma Tcheng).