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  • 12. tso-keng ;
  • 13. tchong-keng ;
  • 14. yeou-keng (le mot keng a ici le sens de : commander aux gens de la police) ;
  • 15. chao-chang-tsao ;
  • 16. ta-chang-tsao (les titres de ces deux catégories de dignitaires donnent à entendre que ces personnes étaient les chefs des chang-tsao ou dignitaires du second degré) ;
  • 17. Les se-kiu-chou-tchang ont le droit de monter un char attelé de quatre chevaux ;
  • 18. ta-chou-tchang ;

L’ensemble de ces neuf catégories constitue la classe des neuf hauts dignitaires.

  • 19. Les koan-nei-heou, ou marquis du pays à l’intérieur des passes (cf. note 07.227), étaient ainsi nommés parce que, quoique ayant le titre de marquis, ils n’avaient pas de fiefs leur appar-tenant en propre, et résidaient à la capitale. Dans l’inscription érigée en 219 avant J.-C. par Ts’in Che-hoang-ti sur la terrasse Lang-ya, on trouve le titre de luen-heou ; la définition que donne de ce titre le commentaire souo yn, tendrait à prouver que les luen-heou étaient identiques aux koan-nei-heou ; mais je n’ai trouvé nulle part cette équivalence nettement indiquée.
  • 20. Les tch’e-heou sont les seigneurs qui ont des fiefs et y résident ; à partir de l’empereur Ou, dont le nom personnel était Tch’e, on changea ce titre en celui de t’ong-heou ou de lie-heou (Par erreur, dans la note 2 de la page 149, j’ai identifié les tch’e-heou avec les koan-nei-heou). Parfois, mais rarement, des femmes reçurent des fiefs et eurent le titre de marquises (cf. note 09.140).

Le titre de heou est le seul que les Ts’in aient conservé des cinq titres nobiliaires de l’époque des Tcheou : kong, heou, po, tse, nan ; à vrai dire, il n’y avait plus aucun rapport entre la noblesse des