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étant ministre du duc Hiao (361-338 av. J.-C.) de Ts’in, organisa une hiérarchie de dix-huit degrés. Quand Ts’in Che-hoang-ti eut détruit la féodalité, on ajouta deux degrés nouveaux qui furent conférés aux seigneurs devenus de hauts dignitaires de l’empire. Les vingt degrés de la hiérarchie sont les suivants, en partant du plus infime et en finissant au plus élevé :

  • 1. kong-che ; ceux qui ont ce titre sont distingués des hommes ordinaires et c’est pourquoi on les honore du nom de kong.
  • 2. chang-tsao ; l’empereur a fait le décret qui ennoblit ceux qui portent ce titre.
  • 3. tsan-niao ; cette expression désigne « le cheval orné d’un harnachement de soie » que les titulaires de ce grade avaient le droit de monter (aujourd’hui encore la bride violette et la bride jaune et [] sont conférées par l’empereur comme des distinctions honorifiques).
  • 4. pou keng ; les titulaires de ce grade ne sont plus astreints aux corvées de police.

Toutes les personnes qui sont investies de l’un de ces quatre premiers degrés de la hiérarchie constituent la classe des ts’i-che.

  • 5. Les ta-fou , ou, comme les appelle le Yuen kien lei han (chap. CCXXI, p.,7 r°), les hiang-ta-fou sont les premiers qui aient rang de ta-fou.
  • 6. koan-ta-fou ;
  • 7. kong-ta-fou ;
  • 8. Les kong-tch’eng ont le droit de monter sur un char de l’État ;
  • 9. ou-ta-fou, ou ta-fou du cinquième rang.

L’ensemble de ces cinq catégories constitue la classe des ta-fou.

  • 10. Les tso-chou-tchang ;
  • 11. Les yeou-chou-tchang (chou-tchang signifie chef de la multitude).